Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Le rêve algérien expliqué par Chawki Amari

Publié par The Algerian Speaker sur 11 Octobre 2013, 21:16pm

Catégories : #Point zero de chawki Amari

Même le pouvoir personnel est forcément un vouloir collectif. En ce sens qu'entre le cauchemar actuel et l'idée du rêve, il y a tout un passé. Pourtant, avec du recul, on peut dire que l'Algérie est une terre onirique, où tout est permis. On peut être analphabète et milliardaire, avoir lu des livres et révisé toute l'histoire tout en restant lâche et couard. On peut être jeune et juste avant l'émeute passer à l'Ansej pour récupérer un milliard avec un simple extrait de naissance. A l'inverse, on peut avoir 80 ans et là où tout le monde ailleurs est à la retraite, diriger ici une entreprise publique, une ambassade ou une institution avec le salaire et les avantages liés à la fonction. On peut être frère de Président, lui-même ami d'anciens présidents, et nommer tout un pays. On peut être général sans avoir tiré une seule balle. On peut même avoir été dans l'armée française avant la guerre d'indépendance et devenir officier supérieur de l'armée après l'indépendance.

Dans certains cas, on peut être harki et avoir vendu ses ancêtres et se retrouver après directeur de quelque chose dans le même pays que l'on a trahi. On peut démarrer drabki et finir patron du plus grand parti du pays. Détourner de l'argent et être directeur de la lutte anticorruption, on peut être justiciable et justicier, voleur et policier, Américain et ministre, gouverner en pyjama, égorger tout un village puis se repentir et ouvrir une supérette avec l'argent de ce même contribuable égorgé. On peut même expliquer la pédophilie et le viol tout en se définissant comme défenseur des valeurs humaines, parler et ne rien dire, rester silencieux et tout dire. Dans cette configuration d'une machine importée dont le schéma aurait été lu à l'envers, on peut être tout et n'importe quoi. Il est triste aujourd'hui de constater que tout le monde devient petit à petit n'importe qui et que n'importe quoi devient une bonne idée.

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